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La démocratisation de l'accès à l'information et la construction des connaissances par l'intelligence artificielle (IA) générative transforment profondément l'enseignement supérieur. Cette étude explore l'impact de ces technologies sur le sentiment d'auto-efficacité des enseignants, en particulier à l'ENSET de Douala. L'IA générative, en rendant l'information facilement accessible et en automatisant certaines tâches, remet en question la position traditionnelle de l'enseignant en tant que principal détenteur et transmetteur de connaissances. Comment cette évolution affecte-t-elle le sentiment d'auto-efficacité des enseignants, c'est-à-dire leur conviction en leur capacité à réussir leurs activités d'enseignement ? Pour répondre à cette question, la présente recherche adoptera une approche mixte convergente (Creswell et Creswell 2018) en utilisant un questionnaire adressé aux enseignant de l'ENSET de Douala pour mesurer leur sentiment d'auto-efficacité et leur perception de l'IA générative. En outre, des entretiens semi-directifs avec quelques enseignants permettront d'explorer en profondeur leurs expériences, leurs préoccupations et leurs stratégies d'adaptation face à ces nouvelles technologies. Cette étude sous-tendue par les théories d'auto-efficacité de Bandura et de la désintermédiation vise à identifier les facteurs qui influencent le sentiment d'auto-efficacité des enseignants dans le contexte de l'IA générative. Elle explorera notamment l'impact de l'utilisation de ces outils par les étudiants, les changements dans les pratiques pédagogiques, et les besoins de formation et d'accompagnement des enseignants. Les résultats permettront de mieux comprendre les défis et les opportunités liés à l'IA générative dans l'enseignement supérieur, et de proposer des recommandations pour soutenir le développement professionnel des enseignants et renforcer leur sentiment d'auto-efficacité.
