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Reggae et enseignement populaire des ODD en Afrique : Considération des ODD 4, 13 et 16 dans la musique de Tiken Jah Fakoly
Flore Francine Ojulogué Mme Ake Adekambi  1@  
1 : Université Félix Houphouët-Boigny [Abidjan, Côte d'Ivoire]  (UFHB)
Abidjan -  Côte d’Ivoire

Musique de conscientisation, le reggae éduque et enseigne, depuis ses pionniers jamaïcains. Plusieurs enseignements sont ainsi véhiculés dans les chansons et les actions des reggaemen africains. Tiken Jah Fakoly, le plus en vogue de ces artistes, est connu et reconnu pour son engagement politique, c'est-à-dire sa dénonciation des pratiques antidémocratiques (mandats anticonstitutionnels, détournements de deniers publics, corruption, bâillonnement des opposants, etc). Cependant, il ne déroge pas à la mission d'enseignement du reggae. Il est d'ailleurs considéré comme un sociologue, un historien, un philosophe (Koffi,2018). Ce texte vise à montrer particulièrement ses enseignements en rapport avec les ODD 4, 13 et 16 respectivement en lien avec l'éducation pour tous, le changement climatique et les questions démocratiques. Cette considération de la musique de Tiken Jah soulève une question : Quelle est la valeur de ces enseignements face aux politiques éducatives en Côte d'Ivoire ? Cette question pourrait impliquer les suivantes : Quelles sont les politiques éducatives en Côte d'Ivoire ? Les enseignements de Tiken Jah Fakoly sont-ils opposés aux politiques éducatives ? Quelles sont les leçons que l'on pourrait tirer des enseignements de Tiken pour des politiques éducatives plus favorables à la construction de sociétés durables ? Hormis les chansons de Tiken Jah Fakoly et les textes sur les politiques éducatives et les ODD, nous observerons la société ivoirienne. Les méthodes analytique et qualitative sont donc nécessaires dans cette recherche.


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