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De plus en plus d'études mettent en évidence le lien entre les fonctions exécutives et les apprentissages scolaires. Des travaux neurocognitifs récents suggèrent que la flexibilité mentale contribue spécifiquement à l'apprentissage de la lecture.
Objectif :
Deux études ont examiné la contribution de la flexibilité mentale l'apprentissage de la lecture et chez les enfants dyslexiques et testé une intervention basée sur des exercices de remédiation cognitive. L'objectif est de relever la relation entre la flexibilité mentale et les compétences en lecture chez ces enfants neuro-atypiques. Questionnant ainsi, le rôle d'une prise en charge qui vise le renforcement de cette fonction exécutive, dans le cadre d'une remédiation cognitive d'enfants dyslexiques.
Méthodes et Procédures :
À partir d'un échantillon composé de 12 enfants dyslexiques en classe de CM1, dont l'âge varie entre 10 et 11 ans, nous avons proposé des exercices spécifiquement axés sur la flexibilité mentale : L'étude 1 à éprouver le lien entre flexibilité mentale et compétences en lecture chez les participants à l'étude. Les 12 élèves effectuent un bilan de lecture et sont soumis aux épreuves de flexibilité mentale. L'étude 2 a mesuré l'efficacité de l'intervention de flexibilité cognitive en scindant cette population en deux groupes. Un groupe expérimental composé de 6 enfants dyslexiques qui bénéficient d'une remédiation cognitive axée sur la flexibilité mentale et un groupe témoin constitué de 6 enfants n'ayant pas participé aux activités de remédiation cognitive.
Résultats :
La flexibilité mentale influence les compétences en lecture chez des élèves dyslexiques en Côte d'Ivoire. Les activités de remédiation proposées ont amélioré l'apprentissage de la lecture des participants à l'étude.
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